• Le saint buveur a enfin une expo qui lui est consacré à Paris ! C'est en ce moment au Musée d'art et d'histoire du judaïsme, à Paris, dans le Marais. Petite exposition un peu ardue et à la scénographie quelque  peu confuse, qui a choisi de ne parler que de la période de "l'exil parisien" de Roth. C'est aussi le titre de l'expo. Une première salle évoque l'origine et la jeunesse viennoise de Roth, les différentes éditions de ses ouvrages sont présentes tout au long de l'expo. Les documents sonores sont trop longs. Mais un tel événement pour tous ceux qui aiment l'auteur inoubliable de la marche de Radetzky ne peut qu'être signalé et encouragé.


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  • Ces magnifiques anges de marbre, de pur style baroque se trouvent à Wroclaw, dans la cathédrale Saint Jean-Baptiste, dans une chapelle baroque fermée au public (chapelle des Trépassés ?), visible seulement en groupe avec un guide. Nous nous sommes joints discrètement à un groupe de Polonais.
    Autre statue très expressive dans la même chapelle.
    En pleine campagne, émerge un bâtiment gigantesque, massif, sorte de caserne baroque fort délabrée, heureusement en travaux. C'est l'abbaye de Lubiacz, l'une des plus grandes abbayes de la chrétienté. Sa visite vaut la peine pour 2 salles baroques, fraichement restaurées, où vous attend une débauche de marbre, d'or et d'angelots. Un baroque chargé mais moins indigeste que son voisin autrichien.A l'université de Wroclaw, on retrouve à peu près les mêmes angelots et plafonds en trompe-l'oeil. A consommer avec modération car l'oeil est vite saturé !

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  • L'auteur de ''l'Adversaire" a révélé l'histoire du "Dernier prisonnier de la Seconde guerre mondiale" un Hongrois oublié pendant 50 ans dans un hôpital psychiatrique d'un bled improbable du fin fond de la Russie : Kotelnitch. E. Carrère y est retourné. Son reportage caméra tremblée, imbibé de vodka comme il se doit, respire l'ennui, le plaisir snob qu'on y prend et les questions existentielles qu'il se pose. Voici la version écrite et plus autobiographique. Elle vient compléter les reportages précédents, les éclaire. Il faut s'intéresser au personnage et à son histoire personnelle et familiale, sinon ça n'a pas grand intérêt et E. Carrère dévoile quelques traits de sa personnalité qui ne le rendent pas forcément sympathique !

    Un roman russe  par Emmanuel Carrère [d'Encausse] folio n° 4771, 2008 (7,40 €) ou POL, 2007

    Retour à Kotelnitch  / Emmanuel Carrère, réal., scénario, voix  - Paris : Diaphana distribution [éd.] : TF1 vidéo [distrib.], 2005.  - Durée du film  : 1 h 46 min. - Copyright : Les films des Tournelles, Roissy films, cop. 2003. - Sélection officielle, Festival de Venise : 2003 : Italie. - Prix spécial du jury, Festival Premiers Plans d'Angers : 2003 : France.

    Le DVD contient aussi " Le soldat perdu" (52 min) : l'histoire du dernier prisonnier de la Seconde guerre mondiale


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    Fidèle de William Sheller, j'ai écouté avec plaisir ses avatars ! J'aime sa petite musique si personnelle, sa mélancolie douce et feutrée. Ce musicien perfectionniste a son Univers, peuplé de têtes brûlées, de femmes fatales et de petits garçons têtus. Simplement, discrètement il poursuit sa route, creuse son sillon, de Vienne à Guernesey, de Lyon à Darjeeling. Ses mélodies et  textes, au piano solo, orchestre symphonique ou rock sont indémodables. Un bon cru, pour les fidèles, pour découvrir.

    La tête brûlée, chanson de l'album "Ailleurs" est une de mes préférées.

     


     


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  • DSC_1375
    A Nowa Huta, monstre stalinien qui crache toujours ses fumées sur la ville voisine et "bourgeoise" de Cracovie, témoignages des années 80, quand les syndicalistes de Solidarité faisaient trembler le pouvoir. Aujourd'hui ,le général à grosses lunettes n'est plus qu'un vieillard, mais les usines fonctionnent toujours.

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