Alors qu'elle quittait Prague, j'y arrivais, elle a choisi de s'installer à Angoulême, ville où j'ai passé mes 18 premières années : autant dire qu'entre Sylvie Germain et moi, il y a des hasards troublants : "Il n'est pas de hasard, il est des rendez-vous, pas des coïncidences" (E. Daho). Le hasard est signe. Celui-ci m'indique clairement que nos chemins sont liés. La découverte de son oeuvre a été déterminante pour moi, une pierre blanche, jalon sur le chemin de ma vie. A l'époque, même si ses encouragements m'ont poussée à écrire, je ne peux pas dire que j'ai vraiment saisi cette main tendue. Depuis, je ne cesse d'y penser. Authentiquement singulière dans le paysage littéraire français, il faut lire ses livres. bonne nouvelle, un nouveau roman est promis pour la rentrée (20 août) chez Albin Michel : l'Inaperçu : encore l'histoire d'une famille mais comme elle seule sait les raconter : "sombre et lumineuse, avec des mots ardents".