• Imaginez que vous retournez dans votre vie passée, mais avec votre esprit d'adulte : que ressentiriez-vous ? que se passerait-il ? Peut-on réécrire sa vie ? Eviter les mauvais choix ? Subtil et délicieux récit où se retrouvent toutes les questions qu'on s'est posé ou qu'on se posera un jour lorsqu'on regrette ses actes, qu'on ressent de la culpabilité. Subtile réflexion sur tout ce qui fait notre humanité. En devenant adulte, que gagne-t-on mais que perd-on aussi ? Qui n'a pas eu envie de "rembobiner" le film de sa vie pour jouer autrement un moment décisif de son existence ? Le tour de magie de Taniguchi rend tout cela réaliste, on se met à la place du héros, on ressent ce qu'il ressent et on se demande ce qu'on aurait fait à sa place. Un vrai chef-d'oeuvre !


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  • L'auteur de ''l'Adversaire" a révélé l'histoire du "Dernier prisonnier de la Seconde guerre mondiale" un Hongrois oublié pendant 50 ans dans un hôpital psychiatrique d'un bled improbable du fin fond de la Russie : Kotelnitch. E. Carrère y est retourné. Son reportage caméra tremblée, imbibé de vodka comme il se doit, respire l'ennui, le plaisir snob qu'on y prend et les questions existentielles qu'il se pose. Voici la version écrite et plus autobiographique. Elle vient compléter les reportages précédents, les éclaire. Il faut s'intéresser au personnage et à son histoire personnelle et familiale, sinon ça n'a pas grand intérêt et E. Carrère dévoile quelques traits de sa personnalité qui ne le rendent pas forcément sympathique !

    Un roman russe  par Emmanuel Carrère [d'Encausse] folio n° 4771, 2008 (7,40 €) ou POL, 2007

    Retour à Kotelnitch  / Emmanuel Carrère, réal., scénario, voix  - Paris : Diaphana distribution [éd.] : TF1 vidéo [distrib.], 2005.  - Durée du film  : 1 h 46 min. - Copyright : Les films des Tournelles, Roissy films, cop. 2003. - Sélection officielle, Festival de Venise : 2003 : Italie. - Prix spécial du jury, Festival Premiers Plans d'Angers : 2003 : France.

    Le DVD contient aussi " Le soldat perdu" (52 min) : l'histoire du dernier prisonnier de la Seconde guerre mondiale


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  • Alors qu'elle quittait Prague, j'y arrivais, elle a choisi de s'installer à Angoulême, ville où j'ai passé mes 18 premières années : autant dire qu'entre Sylvie Germain et moi, il y a des hasards troublants : "Il n'est pas de hasard, il est des rendez-vous, pas des coïncidences" (E. Daho). Le hasard est signe. Celui-ci m'indique clairement que nos chemins sont liés. La découverte de son oeuvre a été déterminante pour moi, une pierre blanche, jalon  sur le chemin de ma vie. A l'époque, même si ses encouragements  m'ont poussée à écrire, je ne peux pas dire que j'ai vraiment saisi cette main tendue. Depuis, je ne cesse d'y penser. Authentiquement singulière dans le paysage littéraire français, il faut lire ses livres. bonne nouvelle, un nouveau roman est promis pour la rentrée (20 août) chez Albin Michel : l'Inaperçu : encore l'histoire d'une famille mais comme elle seule sait les raconter : "sombre et lumineuse, avec des mots ardents".

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